Après des semaines de doute, l’option d’un report des Jeux olympiques a fini par s’imposer au CIO, puis au Japon. Les deux partenaires doivent désormais s’entendre sur une nouvelle date.

Le report des JO s’il semble inéluctable et logique reste un casse-tête incroyable pour les organisateurs. Pour plusieurs raisons.

Le cauchemar du calendrier des compétitions. L’été prochain s’annonce très chargé : les championnats du monde d’athlétisme et de natation y sont programmés, comme l’Euro de football, déjà reporté à l’an prochain.

La gestion des sites. Pour ces Jeux, 43 sites ont été prévus, certains construits pour l’occasion, d’autres réaménagés. Mais tous poseraient des problèmes en cas de report. Selon le CIO, « plusieurs sites indispensables pour les Jeux pourraient ne plus être disponibles ensuite ». C’est par exemple le cas du nouveau stade olympique de Tokyo qui doit accueillir des concerts et d’autres compétitions sportives après les Jeux. Des événements qu’il faudrait reprogrammer eux aussi en cas de report des JO.