«J’ai réussi une très, très bonne course. Les conditions étaient difficiles à gérer en deuxième manche avec cette neige qui s’est radoucit. C’était vraiment dur, notamment sur les 2-3 portes où j’ai commis des fautes», a-t-il poursuivi.

Le champion olympique 2022 de la discipline s’est imposé avec 0 »76 d’avance sur son dauphin slovène Zan Kranjec, une marge impressionnante compte tenu de ses imperfections. «J’ai attaqué malgré ces fautes. Ça s’est passé, mais je peux m’estimer heureux d’être resté sur mes skis», a-t-il souligné.

«C’était un gros combat. C’est cool de m’être montré malgré tout aussi rapide en deuxième manche», a poursuivi Marco Odermatt, qui attendait avec impatience le rendez-vous de Sölden. «C’est une étape spéciale pour tout le monde. C’est la première course après un été toujours très long», a-t-il rappelé.

«On a l’opportunité et le temps de faire beaucoup de choses différentes durant la préparation estivale. C’est donc très cool que le travail paie dès la première course», a encore expliqué le vainqueur du dernier gros Globe de cristal, qui va faire l’impasse sur le parallèle de Lech/Zuers à la mi-novembre.

«Je vais me concentrer sur la vitesse. Je vais m’accorder une petite pause, et travaillerai ensuite tant physiquement que sur les skis» dans l’optique des courses de Lake Louise (25-27 novembre), a souligné Marco Odermatt, qui est revenu sur la «mort tragique» de Dietrich Mateschitz, patron de Red Bull. «Je ne le connaissais pas personnellement. Mais je suis aussi une athlète Red Bull, et je voulais y aller à fond», a-t-il conclu.

ats