Belinda Bencic a décroché dimanche au tournoi de Charleston son premier titre sur terre battue, le sixième de sa carrière. En finale, la Saint-Galloise a battu la Tunisienne Ons Jabeur en trois sets accrochés (6-1 5-7 6-4).

Notre championne olympique s’est imposée 1-6 7-5 6-4 devant la no 10 mondiale Ons Jabeur en finale de ce tournoi WTA 500 qui a toujours été l’un des plus renommés du Circuit. 21e mondiale avant d’engager le fer à Charleston, Belinda Bencic occupera ce lundi le 13 rang du classement de la WTA, un rang bien plus conforme à son potentiel.

Lors de cette finale longue de 2h35′, Belinda Bencic a réussi une entame parfaite. Elle gagnait ainsi six jeux de rang pour mener 6-1 1-0 service à suivre. La Tunisienne a eu le mérite de réagir et d’égaliser à une manche partout grâce à un coup droit gagnant magnifique sur la balle de set.

Malgré la frustration suscitée par la perte de cette deuxième manche qui aurait pu lui sourire – elle a galvaudé une balle de break à 4-4 et deux à 5-5 -, Belinda Bencic a eu la bonne idée de toujours faire la course en tête dans le troisième set. Elle devait signer trois breaks pour conclure sur un jeu blanc et pour enlever son sixième titre, le premier sur terre battue et le premier aussi depuis son titre olympique à Tokyo en septembre dernier.

Demi-finaliste à Miami juste avant ce tournoi de Charleston, Belinda Bencic a apporté la confirmation éclatante de son retour au premier plan. Touchée par le Covid-19 en décembre, la Saint-Galloise n’avait pas vraiment pu jouer les premiers tournois de l’année en pleine possession de ses moyens. Depuis trois semaines, elle les a retrouvés pour évoluer dans le registre qui avait été le sien lors du tournoi olympique.
Avec ce titre à Charleston, Belinda Bencic peut nourrir les plus grandes espérances pour la saison européenne sur terre battue. Même si Iga Swiatek, la nouvelle patronne du Circuit, possède une belle longueur d’avance sur ses rivales, rien ne dit que Belinda Bencic ne s’affirmera pas ces prochaines semaines comme l’une de ses principales rivales. Il n’y a, en effet, pas beaucoup de joueuses qui «sentent» aussi bien la balle qu’elle. Face à Ons Jabeur, sa faculté de lire le jeu de l’adversaire fut l’une des clés de sa victoire.