Le Jurassien avait été n°1 mondial pour la première fois en novembre 2012, puis à nouveau en janvier 2019, un statut qu’il a conservé tout au long de l’année pour le perdre en janvier dernier au profit de son compatriote, le jeune Martin Fuchs. Mais cet intérim aura été des plus courts puisque le roi suisse a donc retrouvé son trône et revient à Bordeaux avec sa couronne. Un leadership qu’il mérite non seulement sur le plan sportif, mais également sur le plan moral car ce cavalier charismatique est le plus fervent défenseur de la pureté de ce sport. Un exemple ? Tenant du titre, il est automatiquement qualifié pour la finale de la Coupe du monde qui aura lieu mi-avril à Las Vegas : il n’est donc pas en quête de points de qualification. Pourtant, il a tenu, comme tous les ans, à venir au Jumping International de Bordeaux car c’est à yeux une compétition dont les valeurs sont en phase avec les siennes.