Vous êtes-vous déjà surpris·e à ne pas avoir le temps de faire quelque chose car les tâches ménagères ont pris plus de temps?

Aujourd’hui j’aimerai aborder nos étranges et sophistiquées stratégies d’évitements qui se camouflent. La procrastination est le fait d’éviter et de repousser à un autre moment ce qu’on devrait faire. Si vous avez fait des études, vous avez sûrement un doctorat en cela.

Le plus souvent on associe la procrastination au fait de scroller sur les réseaux sociaux, de regarder la télé, de faire des siestes. Mais il y a une autre catégorie de procrastination « utile ».

Cette catégorie découle d’une forme de culpabilité. Culpabilité elle-même nourrie par les injonctions de la société. Les injonctions sont ces règles que l’on ressent et perçoit qui indique c’est qu’il est « juste, bien et autorisé » de faire. Si on ne fait pas « cela » il va y avoir des répercussions (formes de punitions). Une des injonctions que l’on retrouve souvent chez les « high achievers & high performers » c’est qu’il faut avoir tout qui est prêt et sous contrôle avant d’avoir le droit de faire quelque chose « d’extra ». Sinon on failli à nos devoirs…

Aussi étrange que celui puisse paraître, prendre soin de soi, ou bien d’un projet personnel rentrerait dans la case « extra ». Le plus important étant nos responsabilités, se faire du bien ou plaisir est souvent perçu comme étant un « caprice ». Surtout si c’est au dépend de choses « importantes et plus sérieuse » ( Payer les facture, plier le linge, passer l’aspirateur, ré-organiser les placards).

C’est pour cela qu’il est fréquent de voir une personne qui a un projet qu’elle souhaiterait commencer, voir même terminer le repousser systématiquement car elle n’a pas « eu le temps ».

Il y a souvent plusieures raisons voir une combinaison de raisons qui font que l’on repousse ce truc important.

1 ) faire ce qu’elle on a vraiment envie de faire génère de l’angoisse ( comment faire, et si ce n’est pas facile et fluide, et si on se trompe au début). Autant d’émotions et d’expériences qui sont désagréables à vivre, surtout lorsque l’on a une vie qui est déjà bien remplie.

2) Cette fameuse culpabilité. Si vous prenez le temps de faire quelque chose pour vous, vous ne pouvez pas vous occuper autant des autres. D’une certaine manière vous allez être moins performant·e car moi disponible. On pourrait aussi vous en vouloir, vous faire des reproches. Et ça, votre égo à du mal à l’accepter.

3) Mais puisque vous êtes des high performers, il est important pour vous de faire quelques choses d’utile et d’important. Et qui pourrait vous reprocher d’avoir privilégié le ménage et l’organisation. Car finalement ce n’est pas agréable de faire cela. Même cela démontre de l’auto-discipline.

Alors pour vous sortir de ces cycles de procrastination je vous invite à faire 2 choses:

1) télécharger la roue des émotions, l’imprimer et l’avoir à portée de mains pur verbaliser les ressentis que vous avez lorsque vous vous surprenez à passer l’aspirateur pour la 3ème fois de la semaine.

2) écouter l’auto-hypnose « lever les interdits ».

3) si vous vous reconnaissez dans le fait de vous planquer derrière votre ménage, rappeler vous cela, vous n’êtes pas venu sur terre pour ranger. Vous êtes venu pour créer, apprendre, contribuer et profiter. Alors oui c’est important d’avoir un système d’organisation, mais vous savez au fond de vous si vous êtes entrain d’instrumentaliser cela pour éviter de faire ce qui est réellement plus important pour vous.