Le sauvetage de Kevin Escoffier par Jean le Cam n’est pas un cas isolé. Depuis la création du Vendée Globe, la solidarité maritime a été confirmée par une multitude de sauvetages.

Il était 14h45 ce lundi quand Kevin Escoffier, le skipper de PBR, a activé sa balise de détresse et adressé un message au PC Course du Vendée Globe : « je demande assistance, je coule, ce n’est pas une connerie ». Quelques minutes plus tard, son bateau se brisait en deux et coulait dans les profondeurs de l’océan. Escoffier trouve alors refuge sur son radeau de survie. Les secours se mettent immédiatement en marche et les organisateurs de ce tour du monde en solitaire, sans assistance et sans escale ordonnent alors à Jean Le Cam, le concurrent le plus proche de la zone de l’accident de porter assistance au naufragé. S’en suivent plusieurs heures d’angoisse avant que l’infortuné ne soit repéré et ne puisse monter à bord du bateau de Le Cam pour y trouver refuge. Un sauvetage mené de main de maître qui va inscrire encore un peu plus dans la légende de cette magnifique .

« C’est surréaliste ce qui s’est passé. » Les mots à chaud de Kevin Escoffier relayés par PRB traduisent le caractère exceptionnel du naufrage brutal de son Imoca au sud de l’Afrique du Sud, ayant coupé court à son premier Vendée Globe​ lundi en fin de journée. Le skippeur dépeint une scène digne d’un blockbuster hollywoodien, avec de l’eau partout, de l’électronique qui fout le camp à coups d’étincelles et à peine le temps de prendre la fuite à bord d’un radeau de sauvetage aux allures de tente Quechua.