La Ryder Cup est l’épreuve suprême de golf par équipes, et les deux équipes sont toujours les mêmes : les douze meilleurs golfeurs américains face aux douze meilleurs européens. Chaque équipe accueille l’autre en alternance tous les deux ans.
La formule de la compétition est spéciale, et le non initié risque de s’y perdre, soyez vigilants. Les deux équipes s’affrontent en 28 parties. Le vainqueur de chaque partie est déterminé en fonction du nombre de trous “gagnés” et non de coups joués sur l’ensemble des 18 trous, comme c’est le cas dans les épreuves classiques. Il existe trois types de parties.
• Le fourball (vendredi et samedi matin, 8 au total) : deux équipes de deux joueurs. Chacun joue sa balle (quatre en tout). Le joueur qui termine un trou dans le plus petit nombre de coups fait gagner le point à son équipe.
• Le foursome (vendredi et samedi après-midi, 8 au total) : deux équipes de deux joueurs, deux balles seulement en jeu. Les joueurs jouent alternativement la balle de leur équipe. L’équipe qui finit le trou dans le plus petit nombre de coups gagne le point.
• Le simple (dimanche, 12 au total) : il oppose deux joueurs qui jouent chacun leur balle. Le joueur qui finit le trou dans le plus petit nombre de coups gagne le point.
Au bout d’un parcours de 18 trous, la paire ou le joueur qui a “gagné” le plus de trous remporte le match et marque un point pour son équipe. En cas d’égalité, les deux équipes marquent un demi-point chacune. Au bout des 28 parties, on compte les points. Il faut donc en obtenir 14,5 pour décrocher le trophée.
Les Etats-Unis ont d’abord été opposés à la seule Grande-Bretagne, depuis la création de la compétition en 1927 ; puis à la Grande-Bretagne et l’Irlande à partir de 1973 ; et à toute l’Europe depuis 1979, ce qui a totalement rééquilibré le rapport de forces. Les Américains menaient 18-3 (et un nul, auquel cas le tenant du titre le conserve) jusqu’en 1977.