S’il avait des doutes samedi dernier avant d’entamer son Open d’Australie, qu’il appréhendait comme un grand saut dans l’inconnu, Roger Federer ne les as sûrement pas tous chassés d’un coup après son succès express face à Steve Johnson (6-3, 6-2, 6-2), en 1h25 lundi, mais il a sans doute apprécié d’avoir passé ce premier et modeste obstacle en toute quiétude.

Lui qui n’avait plus raccroché le circuit ATP depuis plus de deux mois et sa demi-finale perdue face à Stefanos Tsitsipas au Masters de Londres, a été sérieux et appliqué tout du long. Au final, la copie et le rendu visuel sont plutôt très propres, avec 78 % de premières balles et un excellent ratio de 34 points gagnants pour 13 fautes directes seulement. En somme, un soixante-et-unième premier tour remporté consécutivement en Grand Chelem qui ne lui aura pas coûté beaucoup d’énergie et qui le lance parfaitement dans le tournoi.