Une consultation naturopathique, c’est quoi ?

Il s’agit en respectant la nature et les capacités de chacun(e), d’une prise en charge par un thérapeute pour remettre en harmonie votre corps et votre santé.

Mon rôle est de vous accompagner afin de déterminer les changements à apporter dans votre vie pour recouvrer un état de santé optimal.

Chaque patient(e) est unique et mérite une attention particulière. Il s’agit donc de vous écouter, de vous entendre, pour comprendre au mieux votre façon de fonctionner.

Sans imposer mes critères et après un bilan de santé, je vous conseillerais et vous expliquerais comment la réflexologie et la naturopathie, entre autres, peuvent vous aider.

La réponse au plus près des attentes et la nécessité de ne pas nuire sont pour moi des principes fondamentaux que je m’efforce de respecter au mieux dans ma pratique.

Dans le cadre de cette approche personnalisée et fort d’une expérience de près de 30 ans dans les soins à la personne, j’utilise plusieurs techniques de soins différentes et complémentaires. De plus je collabore étroitement avec les médecins du cabinet Médi-Groupe afin de pouvoir vous offrir une prise en charge globale et efficace.

Mes soins sont remboursés par les assurances complémentaires exigeant les labels RME et ASCA (Sous réserve des dispositions de votre contrat).

Entretien exclusif avec Ludovic Favre

Un Naturopathe et ses secrets d’excellence

– Naturopathe, c’est à la fois une passion et une vocation ? Comment se déroule une séance chez vous ?

Dans mon cas, on peut dire que cela a commencé par une passion qui s’est transformée en vocation.

En tant que naturopathe, on a envie d’être utile aux autres, de les aider à être en bonne santé mais dans une perspective globale.

De fait, ce que j’aime dans mon métier, c’est de pouvoir découvrir le profil de la santé du patient et ses problématiques et d’y apporter des solutions thérapeutiques variées.

En consultation j’utilise des techniques d’anamnèses « classiques » comme la palpation, le contrôle de la tension, de la température, du poids, etc. mais aussi des techniques de diagnostiques propre à la naturopathie : lecture de la plante des pieds, iridologie (lecture des iris), examen des zones reflexes, de la langue, questionnaires sur le mode de vie, etc.

La pluralité de ces investigations permet d’avoir une idée précise du « pourquoi » la personne rencontre des problèmes de santé dans sa vie, mais aussi de déterminer ses forces et ses faiblesses. Cela demande un peu de temps (compter de 1h à 1h30 à la première consultation) mais les échanges sont vraiment passionnants !

– C’est un domaine qui semble attirer beaucoup de futurs spécialistes en quête d’une pratique plus fine encore que la médecine classique, n’est-ce pas ? comment cela s’est passé pour vous ?

On peut dire ça ; moi je suis venu à la naturopathie assez tardivement. J’ai commencé il y 33 ans avec des cours de Yoga ; j’ai poursuivi ma scolarité classique tout en enrichissant mes techniques de soins au fil de mes envies et de mes rencontres. A l’époque, vivre et s’assumer financièrement avec des méthodes de soins alternatives n’était pas envisageable.

Puis un jour j’ai souhaité utiliser tous mes acquis : j’ai cherché une méthode susceptible de regrouper tous ces savoirs et la naturopathie s’est imposée. Je me suis donc formé en cours du soir et en week-end pendant quatre ans. J’occupais parallèlement le poste de responsable technique et de thérapeute au sein du SPA « After the rain », bien connu à Genève.

A la fermeture du spa en 2013 j’ai commencé à travailler en tant que thérapeute indépendant et j’ai finalisé mon diplôme de naturopathe en 2016.

Je pense que l’attrait pour ce métier vient du fait qu’il est plus ouvert à la diversité et à l’écoute de l’humain que le cursus médical classique qui a tendance, lui, à « découper » et traiter le patient en fonction de ses symptômes.

L’idéal à mes yeux est de combiner les approches, c’est ce que je m’efforce de faire en collaborant régulièrement avec des médecins. Du reste, la « médecine du mode de vie » a fait son apparition dans le monde médical, empruntant largement à la philosophie de la naturopathie ! Il y a aussi de plus en plus de médecins qui se forment volontairement aux techniques alternatives.

L’engouement pour le métier de naturopathe est tel qu’en Suisse, un diplôme fédéral de niveau « maîtrise » a été mis en place il y a 2 ans pour structurer et professionnaliser la pratique : il est encadré par l’ORTRA (Organisation du monde du travail de la médecine alternative Suisse).

Cette consolidation de la filière se traduit par une meilleure reconnaissance des médecines complémentaires et offre aux étudiants une alternative crédible aux études de médecine classiques.

C’est une évolution positive mais ce sera aussi dorénavant plus difficile pour les autodidactes comme moi de se former !

– Existe-t-il un lien entre le fameux système des méridiens en médecine chinoise et vos activités en réflexologie et naturopathie et qu’est ce qui les différencie ?

La médecine chinoise est un système médical à part entière : je ne l’ai pas assez étudié pour pouvoir m’y référer avec certitude, mais il est vrai que beaucoup d’aspects de cette médecine coïncident avec la réflexologie et aussi avec certains aspects de la médecine traditionnelle européenne dont se réclament les naturopathes.

Ainsi, la répartition de l’énergie vitale selon les méridiens utilisés en acupuncture emprunte les mêmes trajets que les influx nerveux dont nous nous servons en travail réflexe ; les cartes du corps établies à travers les continents présentent d’ailleurs de troublantes similitudes

De même, l’horloge biologique utilisée en médecine chinoise correspond aux cycles de régénérations des organes que nous connaissons en naturopathie : par exemple, un réveil chronique vers 3h du matin nous suggère de regarder du côté du foie…

En fait chaque système a établi sa « grille de lecture » pour décoder et interpréter les symptômes.

Je pense qu’il n’y a pas de panacée : l’art du naturopathe est d’arriver à « switcher » d’un système à un autre pour optimiser la prise en charge.

En médecine traditionnelle Européenne, notre « grille » se base sur plusieurs approches :

La théorie des humeurs (quatre éléments fondamentaux : terre, eau, feu, air et quatre qualités : chaud, froid, humide et sec), les tempéraments (sanguin, bilieux, nerveux et lymphatique), les constitutions (fluorique, carbonique, phosphorique), mais aussi la bioénergie, l’influence des polluants, des radiations, l’alchimie, la notion de force vitale, les diathèses entre autres …

De la même façon que la médecine chinoise aborde l’ensemble de l’être pour proposer une prise en charge thérapeutique adaptée, la naturopathie a une vision holistique du patient et puise dans les savoirs factuels et empiriques européens, le tout soutenu par les recherches scientifiques les plus modernes !

Toutes ces notions sont aujourd’hui parfaitement encadrées et codifiées dans le diplôme fédéral. S’y ajoute ensuite l’expérience personnelle propre à chacun.

– Avec vos 30 ans d’expérience, vous avez sûrement des cas de traitements qui se démarquent quant à la manière dont ils ont permis de résoudre des cas non-solutionnés en médecine conventionnelle. Pouvez-vous nous en parler ? Et nous indiquer comment cela met en relief les points forts et les limites de la naturopathie ? Qu’est-ce qui vous démarque des autres ?

Jusqu’à présent beaucoup de patients, parfois en errance médicale ou insatisfaits de la prise en charge classique se tournaient vers les médecines alternatives un peu par dépit et/ou dans l’espoir de trouver une solution miracle ; c’est encore un peu vrai aujourd’hui mais le paradigme est en train de changer : Le naturopathe répond à des problématiques de santé diverses avec des outils différents de ceux des approches médicales conventionnelles. Ce qui reste peu courant, c’est la coopération entre la médecine classique et la médecine alternative : cela évolue, heureusement ! aujourd’hui, l’hypnose, la réflexologie, mais aussi des approches nutritionnelles apparaissent dans certains services hospitaliers à travers le monde.

Pourtant, la complémentarité est souvent efficace. J’ai en mémoire le cas d’une jeune femme qui n’arrivait pas à avoir d’enfant : elle avait suivi tous les protocoles médicaux classiques mais sans succès. Tout semblait pourtant « en ordre ». Après des mois de test et de traitement, le couple s’était résolu à envisager l’adoption. Une amie leur a parlé de la naturopathie et m’a recommandé. Les aspects médicaux ayant été contrôlés, j’ai concentré mes efforts sur ses habitudes de vie, son alimentation, sa gestion de stress, j’ai aussi fait quelques séances avec son mari. Ils ont modifié quelques « paramètres » de leur environnement…. Mis bout à bout, les petits « réglages » ont portés leurs fruits et quelques mois plus tard elle était enceinte ! J’ai continué à la soutenir jusqu’à la naissance de leur fille Manon.

Bien sûr, chaque cas est individuel et ce qui convient pour les uns ne convient pas forcement pour les autres.

J’ai aussi en tête des témoignages de personnes soulagées par la réflexologie plantaire, ayant retrouvé qui un sommeil réparateur, qui un transit normal, qui un niveau de stress gérable, ou encore ces personnes allergiques aux pollens soulagées par la sympathicothérapie (réflexologie endo-nasale qui permet de réguler les défenses immunitaires dans la sphère ORL).

La naturopathie permet d’aborder des aspects de la santé qui sont peu pris en compte par la médecine conventionnelle, soit par manque de temps, soit par manque de vision globale.

En revanche, elle ne peut et ne doit se substituer à la médecine classique : le naturopathe n’a pas vocation à traiter des cas qui relèvent par exemple de l’urgence vitale ou l’intégrité physique et/ou psychique sont remis en cause. Il ne peut non plus pas se substituer aux diagnostiques et traitements médicaux déjà établis.

En ce qui concerne mes spécificités, il faut savoir que chaque naturopathe développe spontanément des qualités qui lui sont propre : personnellement je considère qu’un accueil et une écoute de qualité sont indispensables. Ma lecture plantaire est assez originale au point d’en être parfois déconcertante ! J’ai un réseau bien établi qui me permet d’orienter mes patient(e)s en cas de besoin vers des médecins et/ou d’autres spécialistes et je pense aussi pouvoir compter maintenant sur mes années d’expériences.

– La Covid19 a été une sorte de « révélateur » de bien des disfonctionnements, à la fois à l’échelle des systèmes de santé, de leur gestion par les états et concernant aussi de nos propres habitudes au quotidien. Est-ce que cette pandémie a changé quelque chose dans votre type de clientèle ou votre activité ?

Oui, dans la mesure où l’on vit une période de grands changements, ce qui nous oblige à prendre plus au sérieux nos questions de santé.

Avant la Covid, j’étais surtout consulté pour des problèmes évidents et chroniques : nutrition, burnout, post-traumatismes opératoires, chocs émotionnels, maux de dos, digestion, etc.

Mais depuis l’été dernier, j’ai pu constater que l’effet de la Covid a révélé chez beaucoup des faiblesses qu’ils/elles ne soupçonnaient pas ou peut-être qui existaient « à bas bruit » sans que les personnes s’en inquiètent, « coincées » dans leur rythme de vie, de travail, « la tête dans le guidon ».

C’est vrai que l’on a tous/toutes tendance à mettre nos petits maux sous le tapis tant qu’ils ne nous embêtent pas trop !

Mais là, soudainement, tout s’est accentué à cause de la pandémie et nombre de personnes se sont senties menacées ou atteintes dans leur intégrité physique et/ou psychique. Ce qui semblait n’avoir que peu d’impact au niveau santé s’est révélé être primordial ! Cela change la donne et fait prendre notre santé beaucoup plus au sérieux.

Je regrette à ce propos qu’il ne soit pas fait échos plus largement aux nombreuses possibilités de prendre en charge sa santé naturellement et à la nécessité d’anticiper : l’urgence et le caractère inédit de cette pandémie ont mis en lumière les carences de nos systèmes de soins : en termes de moyens, mais aussi en termes d’appréhension de notre système immunitaire et de notre qualité de vie.

C’est une chose d’être en bonne santé, c’en est une autre de le rester ! c’est là tout le credo de la médecine complémentaire je crois !

– Vous travaillez aussi en lien avec des assurances complémentaires et proposez des bons cadeaux. Comment cela fonctionne-t-il ?

Je suis effectivement affilié auprès de l’ASCA (fondation suisse pour les médecines complémentaires) et du RME (Registre de Médecine Empirique) qui sont les deux principaux acteurs représentants les médecines alternatives. Ces organismes planifient et vérifient que chaque thérapeute enregistré se forme régulièrement dans son domaine. Les exigences sont élevées, ce qui garantit aux assureurs et à leurs affilié(e)s une qualité et une sécurité de soin.

Pour mémoire les médecines alternatives ne sont pas remboursées par l’assurance de bases, mais par les complémentaires).

Concernant les bons cadeaux, ils permettent d’offrir à un(e) ami(e) ou à un(e) proche une séance avec un professionnel pour l’aider à se soigner ou à prendre soin d’elle ou de lui : nous connaissons tous quelqu’un dont on se dit « qu’il faudrait qu’il/elle fasse quelque chose pour changer » : ce genre d’attention fait toujours plaisir et peut même aider à changer des vies !