Le vaudois a frappé un grand coup en cette journée de reprise. Cinquième de l’étape en SSV, il pointe toujours au septième rang du classement général.
Lendemain de journée de repos = danger, tous les «Dakariens» vous le diront. Engagé pour la première fois dans l’épreuve reine de la discipline du rallye-raid, le Lausannois Jérôme De Sadeleer et son équipier français Mika Metge, sur le buggy du team Galag, s’en sortent encore avec les honneurs. Cinquièmes de l’étape du jour (700 km, dont 401 d’épreuve spéciale entre Riyad et Al Dawadimi), les deux hommes ont encore gagné un rang au classement général de la catégorie des «petits» buggys, où ils pointent toujours à la septième place.
La recette? Une certaine sagesse, comme l’expliquait de Sadeleer lors de la seule journée de repos de l’épreuve, samedi à Riyad: «C’est une expérience exceptionnelle, au-delà de toutes nos attentes. Sur le plan physique, c’est un peu moins exigeant que ce que je redoutais, certainement en raison des températures – entre 22 et 23 degrés – qui n’ont rien à voir avec ce que nous avions notamment connu au Maroc (42 degrés lors de l’étape la plus chaude). Notre buggy a aussi été réglé en mode plus confortable, ce qui renforce cette sensation. Mais attention, cela ne veut pas dire pour autant que le Dakar est une épreuve facile; le pilotage n’a rien à voir avec ce que je connais habituellement en circuit, où il faut être chaque tour le plus rapide. Ici, il faut savoir «lire» le terrain, qui change constamment avec du sable, des pierres, des oueds, des ornières. Il faut en permanence changer de rythme, savoir où l’on peut prendre des risques et où il faut les limiter. C’est cette recette qui paie pour une bonne place au classement général.»
Jean-Claude Schertenleib