La Tessinoise a enrichi son fabuleux palmarès de l’or olympique en remportant le super-G des Jeux de Pékin vendredi, sa deuxième médaille à Yanqing après le bronze du géant.

Pour sa troisième médaille olympique après le bronze de la descente en 2014, Lara a devancé l’Autrichienne Mirjam Puchner de 22/100 et la Suissesse Michelle Gisin de 30/100.

A tout juste 30 ans, Gut-Behrami devient la première skieuse à décrocher l’or olympique du super-G après le titre de championne du monde (en 2021 à Cortina d’Ampezzo). Elle est également la première athlète helvétique à gagner cette discipline aux JO.

« Je n’avais aucune stratégie. C’était mon problème dans le passé, de trop penser à comment faire toujours mieux. J’adore le super-G, je me suis dit que cette piste n’était pas si différente de celles dont j’ai l’habitude. J’essaie de profiter mais je pense qu’il va me falloir quelques jours pour comprendre ce qui m’arrive », a-t-elle déclaré.

Impériale sur la deuxième section du super-G, entre sauts et portes à l’aveugle, elle poursuit la folle histoire d’une adolescente surdouée médaillée mondiale à 17 ans en 2009, et d’une carrière phenomenale.

Après avoir conquis le gros globe de cristal en 2016, son apogée, elle se blesse gravement à un genou en 2017: début de plusieurs saisons galère.

La renaissance survient l’hiver dernier avec des Mondiaux exceptionnels (or en super-G et en géant, bronze en descente), confirmés par des JO déjà réussis malgré un hiver parsemé d’embûches, entre une longue contamination au Covid-19 fin 2021 précédée par une lourde chute à Saint-Moritz.

Lara est tout simplement une immense championne au sommet de son art.