Souvent lorsque nous disons « j’ai faim » , nous exprimons une envie d’autre chose, comme un moyen de mettre à terme une sensation désagréable, telle que l’ennui, le stress, la solitude, la peur, la colère, ou la déception.
Notre culture est telle que nous avons souvent la possibilité de satisfaire immédiatement chacun de nos désirs et d’échapper à la moindre émotion désagréable.
Si les substances légales comme l’alcool et la cigarette ou celles illicites que sont les drogues permettent de dissiper rapidement cet inconfort, la plupart des personnes estiment que ces options sont souvent incompatibles avec leur vie privée ou professionnelle, et encore plus avec leur programme d’entraînement.
Mais, compte tenu du prix attractif et du matraquage publicitaire dont fait l’objet la malbouffe, il n’est pas étonnant que beaucoup d’entre nous aient recours à ce type de nourriture pour anesthésier leur inconfort émotionnel.
Les en-cas malsains ( de la barre chocolatée aux biscuits, en passant par le fast-food) sont autant de formes d’automédication pratique, accessible, peu onéreuse et socialement acceptable.
De plus, il a été scientifiquement prouvé que le sucre contenu dans plusieurs de ces friandises est addictif, au même titre que les drogues.
Alors faim ou émotion? Il est parfois très difficile de faire la distinction, le souci réside dans le fait que les friandises ne représentent en aucun cas une solution ou un remède aux problèmes émotionnels. Aucune quantité ni aucun type de nourriture ne vous offrira une satisfaction durable.
Diminuez votre alimentation afin d’apprécier davantage la nourriture et laisser le temps à votre corps d’évaluer sa satiété pour éviter les calories excessives.
Nous sommes tous soumis au stress, à l’angoisse et à l’inconfort mental de temps à autre. Établissez une liste de stratégies qui soulagent réellement ces états. Listez-en un certain nombre afin de disposer de nombreuses options selon vos humeurs et les circonstances.
Sophie Muller
CH+SPORTS